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Les Mots d'Ève
11 octobre 2021

Octobre : mois de l'imaginaire

Je lis.

Je lis des albums jeunesse parce que c'est mon travail.
Je lis des romans adultes parce qu'il parait que je suis grande.
Je lis des essais parce que de temps en temps j'aime bien m'instruire.
Mais en fait, c'est pas vrai, je lis parce que j'aime ça.
Parce que entre ces pages, je peux m'évader, je peux vivre des aventures, des drames, des romances. Je peux me révolter. Je peux pleurer. Je peux vivre mille vies.

Et de tous les genres, un me plait presque plus que les autres, c'est le roman jeunesse.

Alors tout d'abord mettons les choses au clair : un roman jeunesse n'est pas un sous roman, ce n'est pas un roman pour adultes mais en plus simple, ce n'est pas un livre de grands édulcoré. Non un roman jeunesse c'est un vrai livre, avec de vraies histoires qui vous procureront de vraies émotions.

En fait un roman jeunesse, c'est un roman quoi.

Mais avec l'arrivée il y a quelques années de la catégorie "Young adults" on a réussi à étiqueter un truc qui auparavant était libre.
Maintenant si dans un roman vous croisez un troll, une fée allez zou c'est de l'heroic fantsy donc "young adults". (Du coup, toute une floppée d'adultes se sont mis à errer en bibliothèque et en librairie à la recherche de leur rayon et se sont retrouvés fort surpris à la section jeunesse.)
Votre livre met en scène une société oppressive dans un futur flou, hop hop hop dystopie donc "young adults".
Les héros de votre roman sont des jeunes entre 12 et 20 ans, ha ben c'est évident ils ne sont pas grabataires donc paf "young adults".
J'exagère à peine.

Le truc c'est que certes ça a ouvert un champ des possibles aux adolescents qui se sont vus proposer pléthore de romans ces dernières années; 
mais ça a aussi fermé ce secteur à pas mal d'adultes qui ne se sont plus sentis concernés par cette littérature pourtant riche et qui se sont peut-être sentis infantilisés par cette catégorisation.

Pourtant, il me semble que ces romans posent toutes les grandes questions de notre société : la dystopie nous fait réfléchir à ce que l'on attend d'une communauté, cette recherche du modèle parfait qui peut dégénérer doucement en une dictature, l'heroic-fantasy met en scène des quêtes épiques où le cheminement dévoile un peu de nous et des autres, ces combats de jeunes gens, ces aventures entre adolescents permettent à nos auteurs de nous offrir des héros intrépides, révoltés parce qu'en construction, en recherche de leur propre identité, pas encore formatés par une société qui cherche à les englober.

Le roman jeunesse est frais, vif mais il n'est pas forcément léger et sucré. 
On ne sort pas idemne d'un livre de Lois Lowry ou de Sarah Cohen-Scali. 
Le roman jeunesse peut être drôle, peut être déchirant, peut être déroutant mais il n'est jamais à prendre à la légère.

Et pour nous inciter à plonger dans cette littérature merveilleuse, le site Ricochet nous propose une vingtaine de titres à découvrir en ce mois d'octobre, mois de l'imaginaire.
Parce que oui, le mois d'octobre est le mois de l'imaginaire !! 

20 titres aussi variés que peut l'être la littérature jeunesse.
Sur ces 20 titres, j'en ai adoré deux (La passe-miroir et Six of crow) et j'ai hâte de découvrir les autres.

Sur ce, je vous laisse filer en médiathèque ou en librairie pour assouvir vos envies de young adults !

Mondes imaginaires: 20 romans pour s'évader

1. Le phénomène Philomène, d'Emmanuelle Cosso et Nathanaël Ferdinand, Sarbacane, 2017 Dès 9 ans Anatole est le type d'enfant et d'élève au tempérament de doux rêveur qui rend les adultes chèvres. Pourtant, Juliette, une fille de sa classe, est tombée sous le charme. Elle est la seule à deviner les aptitudes cachées d'Anatole.

https://www.ricochet-jeunes.org

 

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